Egalité hommes/femmes : une différence physique qui compte ?

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Un restaurant est mis en cause par une serveuse, qui estime qu’elle devrait être rémunérée autant que ses collègues serveurs. Ce que conteste l’employeur qui considère qu’ils ne sont pas réellement serveurs et serveuses, et que leurs tâches sont différentes. Ce qui justifie la différence de salaire…


Différence de traitement = discrimination ?

Une salariée, employée comme hôtesse de table par un restaurant, constate qu’elle travaille 2 heures de plus que ses collègues serveurs, de sexe masculin, pour la même rémunération mensuelle. Une inégalité de traitement injustifiée, selon elle.

Mais pas selon l’employeur qui rappelle que les collègues de sexe masculins auxquels elle se compare occupent des fonctions de trancheur : leur emploi consiste à apporter une pièce entière de viande, embrochée, pesant plusieurs kilos et à la trancher directement dans l’assiette des clients. Des fonctions qui impliquent une charge physique supplémentaire et une expérience incontestable… justifiant la différence de rémunération.

Et le juge lui donne raison, constatant que cette différence est effectivement justifiée par des éléments objectifs étrangers à toute discrimination.

Source : Arrêt de la Cour de Cassation, chambre sociale, du 14 octobre 2020, n° 18-26830

Service à table : le travail d’une femme vaut-il celui d’un homme ? © Copyright WebLex – 2020

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